One of the commentators (Richard) to the discussion at Mary Beard's site points to an article in Le Point:

Le buste de Jules César découvert par l'archéologue plongeur Luc Long, en Arles, croupissait dans les eaux du Rhône depuis plus de 2050 ans. Ce buste en marbre daterait de 46 avant Jésus-Christ. Cette statue du fondateur de la cité d'Arles "constitue la plus ancienne représentation aujourd'hui connue de César", notait, mardi 14 mai, Christine Albanel, qui, après plusieurs mois de silence, révélait la découverte majeure du département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (DRASSM).

Pourquoi tant de mystère ? "D'abord, il nous fallait sécuriser le site d'exploration afin d'éviter les pillages, explique Michel L'hour, le directeur du département. Ensuite, nous avons consulté les plus éminents spécialistes des statuaires antiques afin d'être certains qu'il s'agissait bien d'un portrait de Jules César. À l'unanimité, les chercheurs ont confirmé l'authenticité du portrait." D'autres détails ont pu être livrés, comme la datation, grâce à l'étude de la stylistique : "Ce buste grandeur nature est typique de la série des portraits réalistes d'époque républicaine, explique le conservateur du patrimoine. Les traits du visage sont durcis par l'âge, le front de César est gagné par un début de calvitie. Tout montre qu'il s'agit d'un portrait de l'empereur réalisé de son vivant."

Une pêche miraculeuse

Toujours selon Michel L'hour, la cité d'Arles, du fait de sa proximité avec son fondateur, devait receler de nombreuses statues de l'empereur romain. L'assassinat de Jules César le 15 mars, en 44 avant J.-C., a ,sans doute, "convaincu les habitants d'Arles qu'il fallait se débarrasser de ces statues devenues encombrantes. C'est ce qui expliquerait que celle-ci ait fini dans le Rhône," suppose l'archéologue.

Le repêchage a eu lieu entre septembre et octobre 2007. Une pêche miraculeuse, à bord du bateau Nocibé II , qui a permis de faire remonter du fond des âges et du Rhône... plus d'une centaine de pièces ! Le filon antique est, semble-t-il, loin d'être épuisé, si bien qu'un nouveau programme d'expertise sous-marine est prévu cet été sur le même site.

Neptune sauvé des eaux

Parmi les autres découvertes majeures, une statue de Neptune en marbre de près de 1,80 m de hauteur serait datée de la première décennie du IIIe siècle après Jésus-Christ. Les plongeurs du DRASSM ont également retrouvé une statue en bronze du satyre phrygien Marsyas. Cette statue haute d'environ 70 cm, dont les mains sont liées derrière le dos, est sans doute d'origine grecque hellénistique. Enfin, une statue en bronze de Victoire d'environ 70 cm de hauteur, se présentant en demi-relief, était probablement vouée à décorer un parement de marbre.

"Certains de ces objets seront mis en dépôt et présentés au musée départemental de l'Arles antique", indique le ministère de la Culture. Basé à Marseille, le DRASSM emploie une trentaine de personnes, dont 14 techniciens et archéologues plongeurs. Du fait de son immense surface maritime (la deuxième au monde), la France fut la pionnière en matière de plongée archéologique. Le DRASSM couvre actuellement 550.000 kilmètres carrés de fonds marins. Il est question d'élargir la zone couverte à 11 millions de kilomètres carrés.


The article is accompanied by photos of the other statuary (Marsyas ... Neptune) which were apparently found in the same context (?) and/or expedition:



... why are these ones in such poor condition compared to the 'Caesar' (the Marsyas seems okay, I suppose, but the 'later' Neptune has definitely suffered)? I also wonder what the inscription is on the base of the Neptune ... Whatever the case, I figured out last night while watching football practices that this 'Caesar' identification probably has more to do with departments trying to secure funding for further exploration than with hysterical accuracy ...